Dans son livre, Quelque chose en nous de Michel Berger, Yves Bigot rapporte les propos du producteur de musique Bernard Saint Paul qui explique la brouille entre France Gall et Véronique Sanson.
Elles ont été les compagnes du même homme. Mais quand France Gall se met en couple avec l’auteur-compositeur-interprète Michel Berger, celui-ci traîne encore les stigmates de sa rupture dévastatrice et brutale d’avec Véronique Sanson. Pendant de longues années, il lui dédira ses plus belles chansons d’amour, alors qu’il est devenu depuis le père des enfants de France Gall.
Le producteur de musique Bernard Saint Paul raconte à l’auteur Yves Bigot comment la brouille naturelle entre deux femmes aimées par le même homme s’est transformée en combat… au travers de la maladie et du décès de Pauline Hamburger, fille de Michel Berger et de France Gall et atteinte de mucoviscidose : « La petite Pauline Hamburger qui se sait condamnée, fait un testament et dit à sa mère ‘je sais que je vais mourir, je voudrais être enterrée à côté de papa » France demande à Annette Haas qui n’avait plus toute sa tête que le cercueil de Michel Berger puisse rejoindre le caveau des Gall. Fin de non recevoir. Franka Berger (la soeur de Michel Berger, ndlr) essaie d’ameuter du monde pour contrer la volonté de France, et la seule qui marche, c’est Véronique. Elle lui propose de signer une lettre pour le greffe au tribunal. Véronique y déclare que France Gall n’est pas vraiment la femme de Michel, puisque c’est elle (…) Je lui dis de ne surtout pas signer ça. « De quoi tu te mêles ? me répond t-elle. Il n’aimait que moi, je fais ce que je veux » (…) Bien sûr, France a eu une copie de la lettre et appelle ses potes : Johnny, Goldman… Véronique est ostracisée depuis, n’est plus jamais invitée nulle part »
Pauline Hamburger est décédée des suites de sa maladie en 1997 et son corps repose auprès de celui de son père au caveau familial au cimetière Montmartre. France Gall y sera également inhumée ce vendredi après être décédée le 5 janvier dernier des suites d’un cancer.
Crédits photos : CEDRIC PERRIN / BESTIMAGE
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